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Notre présentation du 4 février 2016

C’est dans le cadre prestigieux de la salle des audiences solennelles de la cour d’appel du palais de justice de Bruxelles que s’est tenue le 4 février 2016 la présentation de l’Union professionnelle des Traducteurs et Interprètes assermentés.

Tous les membres de l’administration de l’Union professionnelle ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour mener à bien l’organisation de cet événement. Plus de 150 traducteurs et interprètes assermentés, magistrats, avocats, inspecteurs de police et membres du monde académique ont suivi avec une attention soutenue les discours de plusieurs orateurs et orateurs invités. Après le volet officiel, les discussions se sont poursuivies autour de quelques bulles et de gourmandises diverses.

José D’hoore, le président de BBVT-UPTIA, a inauguré la présentation et a adressé un mot de bienvenue aux invités. Ensuite, c’est au président de la cour d’appel de Gand, monsieur Antoon Boyen d’avoir prononcé son discours. Ce magistrat parfait bilingue a lancé un regard critique sur le fonctionnement de la justice et a expliqué ses nombreux contacts avec les traducteurs et interprètes assermentés au cours de sa très riche carrière.

C’est ensuite Frederik Verspeelt, directeur judiciaire de la police fédérale judiciaire de Hal-Vilvorde, qui a pris la parole et qui, dans le contexte actuel d’internationalisation de la criminalité, a rappelé l’importance cruciale de l’interprète et du traducteur assermenté dans le cadre de l’instruction judiciaire. Selon lui, les écoutes téléphoniques, l’audition, la présentation devant le juge d’instruction et les consultations avec l’avocat seraient quasi impossibles sans l’assistance d’un interprète ou d’un traducteur qualifié.

Ce sont ensuite les administrateurs qui, chacun à leur tour, ont fourni un petit mot d’explication sur le fonctionnement de notre jeune Union professionnelle.  

Linda Vanden Bemden a commencé par évoquer l’historique de l’Union professionnelle. Le vice-président Adrian Demaku a ensuite énoncé les conditions pour pouvoir y adhérer et la manière dont les autorités requérantes pouvaient facilement trouver un interprète ou un traducteur adéquat par le biais du registre national actualisé sur le site Internet de BBVT-UPTIA.

Le secrétaire général Henri Boghe a poursuivi dans le même élan en détaillant l’une des conditions d’affiliation, à savoir le respect du code déontologique. Il a souligné l’importance de l’indépendance de l’interprète et du traducteur assermenté, où les conflits d’intérêts doivent être le plus possible évités afin de garantir la crédibilité de notre groupement professionnel. Dahlia Irom a esquissé l’avenir, avec pour ambitions l’encouragement à la formation permanente.

Et dans ce cadre, Robert May a abordé la collaboration avec Eulita, l’association européenne des traducteurs et interprètes assermentés.

Et enfin, le président de BBVT-UPTIA, José D’hoore, a repris la parole. Dans son discours, il a grandement souligné l’ignorance la DGOJ quant à notre secteur, les tarifs insuffisants avec, en corollaire, l’exploitation inadmissible des traducteurs et interprètes judiciaires, les conditions de travail déplorables, et le peu de signaux favorables provenant du SPF Justice à notre égard.

A la suite d’une série d’imprévus et d’un planning surchargé, notre invité d’honneur, le ministre de la Justice Koen Geens, n’est apparu qu’à l’issue des différents discours. Le discours intégral du ministre se trouve sur notre site Internet.

C’est donc avec une fierté méritée que nous revenons sur la réussite de cet événement.

Publié le
02/05/2016
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